Carnets de route

 

La veille du départ

On July 19, 2010, in Carnet de route, by Sébastien
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Nouveau voyage, nouveau départ, nouveau blogue. On verra bien où tout cela va vous mener. Mais pour tout vous dire, pour le moment je n’en ai pas la moindre idée. En même temps, c’est voulu. Je pars demain, et pourtant je ne sais pas encore où je vais. Je pensais commencer par Toronto puis Chicago. […]

Nouveau voyage, nouveau départ, nouveau blogue. On verra bien où tout cela va vous mener. Mais pour tout vous dire, pour le moment je n’en ai pas la moindre idée. En même temps, c’est voulu. Je pars demain, et pourtant je ne sais pas encore où je vais. Je pensais commencer par Toronto puis Chicago. Mais dans le même temps, je ne suis pas sûr de vouloir continuer sur un mode « jungle urbaine » pour le moment. Dans un tout premier temps, le but est quand même de déconnecter un peu. Pas sûr que me retrouver en ville soit la meilleure méthode… la décision sera sans doute prise demain, au moment de mettre le moteur en marche.

 

Derniers préparatifs

On July 20, 2010, in Carnet de route, by Sébastien
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Je me suis fixé comme objectif de partir vers 14h. Je prends ça relaxe, finalise le rangement des affaires, essaie d’oublier le moins de choses possibles. Petite soirée d’au revoir la veille, qui m’a apporté ce que je voulais. Ma première étape sera donc à Thousands Island. Ensuite Toronto. Puis…

Je me suis fixé comme objectif de partir vers 14h. Je prends ça relaxe, finalise le rangement des affaires, essaie d’oublier le moins de choses possibles. Petite soirée d’au revoir la veille, qui m’a apporté ce que je voulais. Ma première étape sera donc à Thousands Island. Ensuite Toronto. Puis…

 

On the road again

On July 20, 2010, in Photos, by Sébastien
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Merci à Estelle pour cette belle petite oeuvre d’art 🙂

Merci à Estelle pour cette belle petite oeuvre d’art 🙂

 

Considération temporelle

On July 20, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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C’est amusant de s’approprier l’espace petit à petit. Chaque chose prend sa place après avoir servi. Je suis parti avec le van bien rempli, mais à force de découvrir les petites cachettes et autres petits rangements, je dispose de plus en plus de place libre à l’intérieur. Tout va se faire tranquillement, avec le temps. […]

C’est amusant de s’approprier l’espace petit à petit. Chaque chose prend sa place après avoir servi. Je suis parti avec le van bien rempli, mais à force de découvrir les petites cachettes et autres petits rangements, je dispose de plus en plus de place libre à l’intérieur. Tout va se faire tranquillement, avec le temps.

Le temps… je réapprends tranquillement que j’en ai autant que je veux. Que je peux arrêter d’être stressé ou d’être pressé. Il n’y a pas d’urgence, il n’y a pas vraiment d’heure. Habituellement, en voyage, je garde toujours plus ou moins à l’esprit que je suis malgré tout un peu pressé. Quand je roule, quand je fais l’épicerie, quand je m’arrête. On a beaucoup trop souvent des heures qui attendent après nous. Mais là, ça n’est plus mon cas. Je roulais sur la 401. Le prolongement de la 20, mais version Ontario. Aussi plate et sans intérêt semble-t’il. Il fait chaud, le soleil me donne mal à la tête. Tout en roulant, je me mets à rêver de plage et d’eau fraîche. L’autoroute étant sans intérêt, je me décide à la quitter sans trop de regret, pour rejoindre la route, plus tranquille, qui longe le fleuve. Ça me permettra de passer à côté d’une plage aménagée… mais qui ne donne pas du tout envie de s’arrêter en fait. Je continue donc, mais maintenant que j’ai quitté l’autoroute, je décide de ne pas y retourner. Ça roule aussi bien sur la petite route, et le paysage est bien plus beau. On a une petite vue sur le fleuve de temps en temps, et on croise très régulièrement de magnifiques maisons, avec des terrains très bien entretenus. C’est très beau, et sans trop de prétention.

 

Un millier d’îles

On July 20, 2010, in Carnet de route, by Sébastien
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Je comprends assez vite que je suis sur une route historique. Outre le fait qu’il y a des panneaux le rappelant tous les 5 kilomètres, je suis quand même le fleuve, pour m’enfoncer tranquillement dans les terres. Oui, facile de s’imaginer quelques siècles plus tôt en effet. Après quelques arrêts dans différentes petites villes, j’arrive […]

Je comprends assez vite que je suis sur une route historique. Outre le fait qu’il y a des panneaux le rappelant tous les 5 kilomètres, je suis quand même le fleuve, pour m’enfoncer tranquillement dans les terres. Oui, facile de s’imaginer quelques siècles plus tôt en effet. Après quelques arrêts dans différentes petites villes, j’arrive finalement à « 1000 Islands ». Je vois le fleuve, mais il n’y a pas plus d’îles qu’ailleurs. J’imagine qu’elles apparaîtront plus tard. Toujours est il que la ville est magnifique. Succession de bâtiments historiques, centre ville bien aménagé et bien entretenu. Je vois par hasard le premier tunnel ferroviaire du Canada. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’il ne mène nul part, et qu’il n’y a presque pas de dénivellation. J’ai l’impression qu’il fait juste passer sous la ville, qui devait déjà avoir été construite quand ils ont voulu faire passer la track. Toujours est il que, même s’il est ridicule, il est joli quand même.

J’ai atteins ce que j’avais décidé être mon objectif pour aujourd’hui. Je traverse la ville, roule encore un peu, et trouve un petit chemin qui s’éloigne vers le parc d’amusement du YMCA. Grand champ désert, je décide de m’y installer. On verra bien ce que ça donnera.

Je fais encore un peu de rangement à l’intérieur du van. L’idée étant de trouver des places logiques pour un peu tout, et de ne pas avoir à déplacer tout le temps quantité de stock. Ça s’enligne plutôt bien pour le moment ! Ce qui s’annonce moins bien, par contre, c’est la quantité de moustiques dans le van. Je n’arrive pas à voir par où ils rentrent, et ça risque de ne pas être agréable du tout cette nuit. Ce qui s’annonce mal également, c’est que la batterie secondaire est déjà vide. Est-ce qu’il y a un bouton que je n’ai pas trouvé ? Quelque chose que je devrais activer quelque part ? Je sais pas trop… le portable marche sur sa batterie, j’ai mis le frigo sur le butane… j’essaierais de trouver la source du problème demain matin. D’ici là, il ne me reste plus qu’à tester le confort de la couchette !

 

Pourquoi Pas ? au réveil

On July 21, 2010, in Pensées, by Sébastien
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N’a-t’il pas fier allure, caché dans la nature ?

N’a-t’il pas fier allure, caché dans la nature ?

 

Qui suis-je, où suis-je, et surtout où vais-je ?

On July 21, 2010, in Pensées, by Sébastien
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Et dans quel état-j’erre ai-je donc rangé la confiture ? Tranquillement assis à l’arrière du van dans une petite rue de Toronto. Je n’oserais pas dormir dedans pour cette nuit ; pas en ville. Et puis de toutes façons, j’ai un canapé qui m’attend pour ce soir. Je sais où dormir. Ça fait du bien […]

Et dans quel état-j’erre ai-je donc rangé la confiture ?

Tranquillement assis à l’arrière du van dans une petite rue de Toronto. Je n’oserais pas dormir dedans pour cette nuit ; pas en ville. Et puis de toutes façons, j’ai un canapé qui m’attend pour ce soir. Je sais où dormir. Ça fait du bien de se déplacer avec un van : « Pourquoi Pas ? » est déjà devenu ma petite maison. Assis sur la banquette arrière, je peux me servir de l’eau et piocher dans le frigo sans me lever. Je pourrais faire à manger aussi si je voulais cuisiner, mais en ville, je n’ose pas trop non plus. J’imagine que je vais me dégèner petit à petit pour ça. On verra bien.

Je suis encore perdu dans des grandes réflexions métaphysiques d’itinéraires. Je vais très probablement passer à Nigara ; ça serait dommage d’être juste à côté et de ne pas en profiter. Du coup, est-ce que je fais un saut à Buffalo aussi ? Et puis… combien de jours à Toronto ? Combien de temps à Chicago ? Le van est super pratique tant que je suis en dehors des zones urbaines, mais en ville, je ne peux pas vraiment y dormir… enfin il ne me semble pas. Sinon, je n’aurais plus vraiment de questions à me poser. Là, si je reste en ville, il faudrait que je fasse du couchsurfing… bref… on verra bien de toutes façons !

 

Rêves et projets

On July 21, 2010, in Pensées, by Sébastien
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Le réveil s’est fait tranquillement ce matin. Après avoir lu un peu (c’est le fun d’avoir tout le confort moderne sous la main) j’ai passé une nuit plutôt bonne je crois. Dans les milliers de projets à réaliser pendant le voyage et qui trotte dans ma tête, il y a évidemment l’idée d’écrire. Ne pas […]

Le réveil s’est fait tranquillement ce matin. Après avoir lu un peu (c’est le fun d’avoir tout le confort moderne sous la main) j’ai passé une nuit plutôt bonne je crois. Dans les milliers de projets à réaliser pendant le voyage et qui trotte dans ma tête, il y a évidemment l’idée d’écrire. Ne pas écrire juste ce carnet de route (qui ira je ne sais trop où, je le regarderais évoluer tranquillement) ; je suis trop influencé par Jacques Poulin j’imagine ! Toujours est il que cette nuit, mes rêves m’ont apporté deux débuts d’histoire. À moitié endormi, j’y voyais deux débuts des plus prometteurs, et des histoires qui pouvaient même se combiner. En y repensant… l’histoire d’une fille qui s’appelle Chevale, que je rencontre en me réveillant un matin parce qu’elle a dormi sur le toit du van et qui fait un bout de route avec moi… pas si sûr finalement. Quand au complet organisé au 12e sous sol d’une station de métro sur la ligne orange, pas sûr non plus. Et alors le mix des deux, en fait… Bref… je vais attendre encore un peu pour l’idée du siècle !

D’ailleurs, si de votre côté vous avez des idées de projets ou autres trucs délirants à accomplir sur la route, faîtes moi signe !

 

Ma maison aux miles îles

On July 21, 2010, in Carnet de route, Photos, by Sébastien
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J’ai repris la route en prenant mon temps. Sur la même idée que la veille. Puisque j’ai tout mon temps, autant rester sur la petite route, et rouler à la vitesse qui me plaît. Surtout que sur le fleuve, les îles commencent à apparaître. Thousand Islands porte en effet bien son nom. Le fleuve est […]

J’ai repris la route en prenant mon temps. Sur la même idée que la veille. Puisque j’ai tout mon temps, autant rester sur la petite route, et rouler à la vitesse qui me plaît. Surtout que sur le fleuve, les îles commencent à apparaître. Thousand Islands porte en effet bien son nom. Le fleuve est parsemé d’îles, de toutes les tailles, de toutes les formes. Mais surtout, toutes sont habitées ! Ce qui est vraiment impressionnant. Car si certaines sont relativement grandes, d’autres sont particulièrement petites ! Il y a même une maison dont le deuxième étage est plus large que le premier ; de loin, je suis persuadé que d’une fenêtre du deuxième, on peut plonger directement dans l’eau ! La plupart des maisons ont évidemment un garage…. au dessus de l’eau ; petit garage couvert grand luxe pour le bateau. Pourquoi pas. Ça donne un peu envie de rêver… mais en même temps, ça ne doit pas être si tranquille que ça. Et même si le voisin viendra peut être pas emprunter du sel (quoi que, à la nage, des fois ça se fait très bien) les sons portent très bien sur l’eau ; donc on doit en profiter pareil !

La route me ramène finalement sur l’autoroute sans que je lui ai rien demandé. C’est pas plus grave, j’ai envie d’avancer un peu, de me rapprocher de Toronto. Mais en même temps, j’ai tendance à m’endormir un peu sur l’autoroute. Le soleil tape, il fait chaud… je quitte l’autoroute à nouveau ; sauf que rendu là, sur le bord du lac, c’est ville après ville après ville. Plus de beaux paysages, de belles petites choses à voir, mais enchaînement de zones commerciales laides. C’est le vrai début de la région des grands lacs. Je n’insisterais pas ; je retourne sur l’autoroute.

 

L’arrivée sur Toronto

On July 21, 2010, in Carnet de route, by Sébastien
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L’arrivée à Toronto est digne de Los Angeles ou San Francisco. L’autoroute oscille entre deux fois six voix et deux fois huit voix. En fait, il y a deux autoroutes de chaque bord : la principale, qui va tout droit sans se poser de questions, et la collectrice, qui gère les entrées et les sorties. […]

L’arrivée à Toronto est digne de Los Angeles ou San Francisco. L’autoroute oscille entre deux fois six voix et deux fois huit voix. En fait, il y a deux autoroutes de chaque bord : la principale, qui va tout droit sans se poser de questions, et la collectrice, qui gère les entrées et les sorties. Bon système, d’un point de vue purement trafic automobile. L’ensemble y gagne sûrement en fluidité. D’un point de vue esthétique et environnemental, par contre, les seize voies entrent dans la catégorie échec complet.

Je repère là où habite ma couchsurfeuse. On a rendez-vous chez elle à 22h30 : elle est hôtesse de l’air et ce soir elle revient de Vancouver. On se « connaît » déjà : on a passé la soirée de vendredi dernier ensemble, alors que je lui faisais découvrir Montréal. Le monde de couchsurfing est petit !

Je trouve une petite rue pas trop loin et où j’ai le droit de me garer gratuitement. J’enlève les sandales et enfile les rollers. C’est tellement agréable pour découvrir une ville, et ça fait longtemps que je n’en ai pas fait ! En plus, après tout ce temps à rouler en voiture, ça va me faire du bien de rouler sur 8 roues.